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 Ouvrage Amaknéen - Le Premier Nowel

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Galamadryabuyak

Galamadryabuyak
Prêtre de Gisgoul

Messages : 2164
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Ouvrage Amaknéen - Le Premier Nowel Vide
MessageSujet: Ouvrage Amaknéen - Le Premier Nowel   Ouvrage Amaknéen - Le Premier Nowel EmptyDim 13 Juil 2014 - 17:09

Le Premier Nowel


On a pour habitude de dire qu'à Amakna, en hiver, chaque flocon qui vient délicatement se poser sur le sol verdoyant de nos prairies n'est autre qu'une larme de notre créateur qui réalise avec tristesse que chaque corps auquel il a donné tout son amour et de la vie finit un jour ou l'autre par se faire la guerre.

Ainsi, les différentes divinités réunies autour du créateur ont osé croire qu'en transmettant à leurs disciples les dons qui leurs sont propres, ils arriveraient à mettre une fin définitive à toute sort de conflits à Amakna .

Moi, Eowen, messagère de Crâ, j'ai eu pour coutume de perpétrer ce message à mes semblables ainsi qu'à tout autre être vivant curieux d'en savoir plus sur ses terres .

C'est ainsi qu'un jour la route d'une jeune fille Iop croisa la mienne. Ses yeux débordaient d'innocence et ne sachant où elle pouvait se réfugier, elle se jeta dans mes bras, effrayée par toute cette nature hostile qui l'entourait. Je lui demandai alors ce qui l'effrayait tant.

Elle me répondit " C'est tout ce blanc qui recouvre notre pays, sommes-nous attaqués ? "
Manifestement, elle traversait là son premier hiver.

Je lui répondis "N'aie crainte jeune fille, ce tapis blanc qui s'est posé sur tout ce que tu connais n'est autre que la matérialisation de la tristesse de notre créateur qui se rend malheureusement compte que tout ce qu'il a crée ne peut apparemment pas cohabiter sereinement sur le même sol. "

La petite fille, intriguée, réagit : "Mais comment on peut changer le mal en bien pour que le monsieur, là-haut, il soit moins triste ? "

"Ce n'est pas si simple petite fille. Si tout le monde, comme tu le fais, prenais la peine d'aimer vivre, d'aimer regarder et d'aimer... aimer, alors peut-être que nous pourrions offrir à celui qui nous a crées de quoi sécher ses larmes et ainsi vivre une journée chaleureuse en cette période glaciale".

A peine ces quelques mots sortis de ma bouche, la jeune fille sauta de mes bras et, courant sous une neige épaisse et froide, elle regagna son domicile en prenant bien soin d'offrir à chaque passant ainsi qu'à chaque habitant d'Amakna le plus chaleureux de ses sourires. Le soleil, lui, plutôt discret jusqu'à ce moment-là de la journée, allait déjà se coucher.

Cette nuit-là, les douze traditionnels coups retentirent dans la grande horloge du salon et, comme à chaque fois, un tofu en bois sortit douze fois la tête hors de son nid pour annoncer le début d'une journée nouvelle. Cette nuit-là aussi, la jeune fille rêva de chaleur, de vives lumières et elle crut même apercevoir des lueurs émanant de sa salle à manger, mais absorbée par ses rêves, elle se rendormit profondément.

A son réveil, la jeune fille gagne la salle à manger et, à sa plus grande surprise, un sapin décoré de mille feux brillait dans un coin de la pièce. Au bout de chacune de ses branches, des têtes de tofus, de tiwabbits et de bouftous en verre dansaient gaiement et offraient à la jeune Iop les plus beaux de leurs sourires.
Des guirlandes lumineuses entouraient judicieusement le sapin et alternaient avec subtilité différentes couleurs qui donnaient une réelle vie à ce magnifique sapin qu'elle n'avait jamais vu de sa vie.

Enfilant ses bottes, ses gants et sa tenue flanquée d'une belle et majestueuse croix, elle franchit le plus rapidement possible le pas de sa porte pour découvrir avec émerveillement que les chutes de neige avaient laissé place à un beau soleil qui réchauffait doucement l'atmosphère hivernal du moi de descendre et faisait également légèrement fondre les bonhommes de neige réalisés la veille par les enfants du voisinage.

Tout le monde dans les rues riait, chantait, dansait. Tout la monde avait le sourire aux lèvres et débordait d'énergie. L'habituel calme du village avait disparu et une réelle chaleur qui sentait bon le bonheur séjournait désormais partout autour d'elle.

En sortant du village, on pouvait même voir des choses jamais vues auparavant.

Aux pieds des Abraknydes, des pissenlits, des roses et des tournesols faisaient la farandole tandis que les abras riaient à n'en plus finir, car ils étaient chatouillés par les coulées d'eau provoquées par la fondue de la neige qui résidait encore sur leur feuillage et qui ruisselait maintenant le long de leur écorce.

Les tofus mâles, quant à eux, approchaient et tentaient de séduire les femelles en ayant bien pris la précaution de faire briller chacune de leurs plumes du bout de leur bec pointu.
Les sangliers servaient de moyen de transport pour les larves et pour les Araknes tandis que les moskitos en profitaient pour mettre leurs ailes au service des Boo qui se voyaient pour la première fois de leur vie décoller du sol ( d'après les dires, on dit que la plupart d'entre eux ont été malades après leur "baptême de l'air").

On voyait même des courses dans les bois. C'est ainsi qu'on apprit que Dark Vlad chevauchant le dragon cochon l'avait emporté devant les redoutables paires formées par le Mulou ( qui était exceptionnellement sorti de sa caverne avec une étrange ceinture de chasteté qui devait faire penser que quelque chose de précieux se cachait là-dessous...) et la dragodinde sauvage, mais aussi par le trool et le Bouftou Royal.

Les Scarafeuilles, quant à elles, alors que le jour touchait à sa fin, avaient préparé un feu d'artifice de toute beauté pour tout Amakna en se coupant temporairement les ailes ( elles repoussent très vite , paraît-il) en les envoyant dans les ciel en forme de tête de tofu, portées par les Kwaks qui prenaient leur rôle très à coeur.

Les gelées de toutes les couleurs s'étaient coupées en quatre pour préparer un repas ma foi fort peu équilibré, mais tellement bon !

La nature semblait s'amuser à faire la fête. Une certaine communion avait lieu entre elle et les habitants d'Amakna qui rigolaient à coeur joie de voir tous ces êtres qu'ils redoutaient faire la fête comme jamais!

Et puis, surtout, la petite fille avait réussi: il ne neigeait plus et la tristesse du créateur avait logiquement disparu en même temps que la chute des flocons qui sévissait depuis quelques semaines maintenant.

La petit regagna son domicile, la joie au coeur et s'allongea sur son lit en fixant son plafond. Tout à coup, par la petite ouverture de sa fenêtre qu'elle pensait pourtant avoir fermée avant de partir, un parchemin doux et léger vint se poser sur ses genoux.

Il disait simplement : "Joyeux Nowel" .

Depuis lors, cette jeune fille qui a aujourd'hui bien grandi fait en sorte que ce jour soit un jour de fête pour chacun.

Sa découverte quelques années plutôt permit à toute la population d'Amakna de s'offrir un jour de fête collective ou tous les êtres vivants du Royaume partagent, le sourire aux lèvres, la même joie de vivre, la main dans la main...
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Ouvrage Amaknéen - Le Premier Nowel

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